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Un spectacle de désolation, plus rien, juste un village entièrement rasé. L'abbé Beheydt assista aux bombardements de 1918. Son journal, retrouvé au presbytère est un témoignage de ces terribles évènements.

Fin du journal de l'abbé BEHEYDT, avril 1918.

De jour en jour, la bataille se rapproche. On fait évacuer les populations de Bailleul, Outtersteene, Merris et Strazeele, en vue dedu bombardement, suite du recul des anglais. la canonnade commença dès le vendredi 12 après-midi. Les batteries anglaises tonnent des deux cotés du village, les Allemands commencent à riposter.

A 4 heures, je trouve un obus à l'église, près de l'autel N.D de Lourdes, il a traversé le toit, donné sur le mur, puis ricoché sur le confessionnal, brisant quelques planches ; heureusement, il n'a pas éclaté, autrement l'autel de la Sainte Vierge et celui de Saint Joseph eussent été démolis. mais la pauvre église ne perdra pas pour attendre ; le lendemain, elle est presque complètement démolie.

Un soldat m'expliqua que les Allemands étaient d'un coté de Merris vers Outtersteene et las anglais ( renforts ) de l'autre côté entre Merris et Strazeele.

Après 10 jours de bombardements, il ne reste rien du village. Après avoir assisté à la destruction de son église, l'abbé Beheydt fut prisonnier et périt le 18 Avril 1918 lors d'un bombardement dans une ferme du Doulieu.

L'hospice non plus n'a pas été épargné, complètement détruit...

  Merris avant la guerre 1914 - 1918.

  Les bombardements, les ruines, Merris est anéanti.

  Merris après la guerre 1914 - 1918, la reconstruction.

 De la reconstruction à aujourd'hui.

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